
James Bond a réussi à enlever Mr White afin de l'interroger sur la mort de son amie Vesper. Lors de l'interrogatoire avec M dans un sous sol Italien, White affirme que son organisation est présente partout dans le monde. L'instant d'aprés, il parvient à s'échapper grâce à un traître venant du M.I. 6. Bond mène l'enquête pour découvrir pourquoi Vesper est morte et à cause de qui. La piste laissée par White emmène 007 jusqu'à Dominic Greene, un leader écologiste beaucoup moins pacifiste que les apparences ne le laissent croire.

Ce nouveau James Bond étant la suite directe du précédent, on était en droit d'attendre logiquement à ce que les choses suivent la tournure qu'avait entamé Casino Royale. Sauf que le nouveau réalisateur Marc Forster ne voyait pas les choses comme Martin Campbell et effectua un virage à 180 degrés. Quantum of Solace ne partage avec son prédécesseur que quelques personnages et une fraction de scénario. Pour le reste tout a changé. Et si le changement peut avoir du bon (voir le volet précédent) et les vieilles méthodes se révéler efficaces (les anciens épisodes demeurent pour certains des films spectaculaires et de grande qualité), il peut aussi apporter des choses déplaisantes. Je veux parler de la réalisation inspirée par Paul Greengrass avec son style franchement gavant bien que parfois efficace. Observez la poursuite en voitures qui ouvre le film : certains plans durent parfois moins d'une demi-seconde ! On ne pige rien à ce qu'il se passe, qui tire sur qui et comment Bond se débarrasse de ses assaillants. C'est très énervant, cela fait mal aux yeux et cela concerne la quasi-totalité des séquences d'action du film. Seule la poursuite sur les toits en Italie échappera relativement à ce procédé immonde.
Autre problème, Marc Forster enchaîne les scènes d'action beaucoup trop rapidement, sans que l'on comprenne par l'enjeu d'une baston ! Dites donc au revoir aux scènes posées développant le caractère de Bond et à la tension, le film est certainement le plus bourrin de toute la saga ! Ajoutez à cela des situations parfois grotesques (James qui jette littéralement son ami décédé à la poubelle sous les yeux d'une Olga Kurylenko déboussolée et vous obtenez la séquence la plus What The Fuck de l'univers Bondien) et vous obtenez le pire épisode de la série. Enfin pour terminer d'enfoncer le clou le scénario est complètement foiré. A la fin on ne saura même pas ce qu'était Quantum, et les motivations de ceux qui ont tué Vesper resteront assez floues.
Bon le film est mauvais, mais il y a quelques trucs qui l'empêcheront d'être une catastrophe totale. Pour commencer Daniel Craig est toujours au top, Mathieu Amalric fait u méchant plutôt réussi, Olga Kurylenko, sans faire oublier la gracieuse Eva Green sera l'une des rares Bond Girl à en avoir dans le falsard et quelques séquences méritent le détour, à l'instar de cette visite surprise de Bond à l'opéra et son intervention inattendue. Quantum of Solace n'est par conséquent pas une épouvantable daube, mais son côté régressif, sa confusion et son scénario bâclé rendront les choses trop ennuyeuses. Vous pouvez le zapper et passer au suivant.
Ma note : *
coco---mademoiselle, Posté le vendredi 30 octobre 2015 05:54
pas terrible...