
Pendant la seconde guerre mondiale Flora, un jeune garçon Russe décide de prendre les armes et de rejoindre les partisans pour chasser les Allemands qui ont pris pied sur la Biélorussie. Le jeune homme doit d'abord trouver un fusil en cherchant sur les lieux des affrontements. Une fois cette rude tâche accomplie, d'autres vont attendre Flora. Cela ira des moqueries dûes à son jeune âge, de la découverte de l'amour avec Glacha, une jeune fille faisant partie des partisans jusqu'au baptême de la violence qui aura lieu dans un village voisin.

Ce qui choque d'entrée de jeu avec ce film, c'est que l'on sait pertinamment que le héros ne sera pas amené à se battre. En effet le jeune homme commence avec un fusil découvert dans du sable, puis on lui refuse l'accès au front car il est jugé trop naïf et trop jeune. Donc on sait qu'il va découvrir la guerre, y participer mais pas se battre au sens où on l'entend avec des films comme Stalingrad ou Il faut sauver le soldat Ryan. Je dirai même que ce film est le total opposé du film de Spielberg.
Car d'ordinaire lorsqu'un film de guerre se veut contre la guerre, il nous montre quand même pas mal d'héroïsme et de grandes scènes d'action. Ici le réalisateur a voulu montrer ce qu'il s'est réellement passé du côté Russe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nous verrons donc le "héros" érrer d'un camp à l'autre sans autre but que de survivre, puis comment les Allemands ont massacré des centaines de paysans et enfin comment les partisans punissaient ces criminels. Mais ces quelques thèmes ne regroupent pas toutes les situations du film, il y aura aussi la découverte d'un charnier, la sourdité provoquée par un éclatement d'obus trop proche et les missions quotidiennes des partisans.
Toutes ces choses font que le film provoque inévitablement une sensation de malaise chez les spectateur. En effet lorsque Flora est rendu presque sourd par un obus, le son devient trés lointain et seuls quelques bruits seront rapportés, pour que l'on s'immerge totalement dans ce qu'a réellement dû être la guerre.
Si le début est vraiment long, les choses se corsent à partir de la deuxième heure et cela jusqu'à la fin du film, où le réalisateur enchaîne des scènes de violence de plus en plus sadiques jusqu'au fameux massacre évoqué par le titre du film. Là encore on n'aura finalement pas grand chose de concret (on ne verra JA-MAIS un homme se faire tirer dessus, on verra seulement le tireur) mais les sous-entendus et l'implicite sont encore plsu choquants que si le massacre avait été montré.
Il s'agit donc d'une oeuvre à part, qu'il faut voir au moins une fois pour être sûr de se faire au moins une vraie idée de ce qu'est la guerre, c'est-à-dire une boucherie où les hommes s'adonnent à la barbarie sans raison valable. Car en vérité le titre original s'addressait à la personne qui se demandait ce qu'était la guerre ? Vas et regarde.
Ma note : ***
AnotherCinema, Posté le lundi 15 septembre 2014 06:50
Ce film me donne encore des frissons.